#LiaEnScandinavie, chapitre 11 : 19/08/2015 – Le soleil, la nuit
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Je me réveille en sursaut. Le soleil tape par la fenêtre et j’ai tous les sens en alerte : c’est la panique. Notre train ! On l’a raté !
Prête à me lamenter, je saisis mon téléphone et vois l’heure. Pour mon corps, avec cette lumière, il était midi ; en vérité il est 4h30 du matin et il me reste encore un peu moins de 5h à dormir.
Voilà pour l’avant-goût des nuits d’été dans le nord ; j’ai hâte de voir ce qu’il en sera à Kiruna.
Je me rendors donc sereinement et me réveille tranquillement à 9h. Nous préparons nos sacs et petit-déjeunons (encore des céréales bizarres avec du miel et du jus de fruit concentré dilué), puis M. doit passer chercher E., sa femme : l’occasion pour nous de rencontrer ce petit bout de femme, toute mignonne et a l’air très calme, surtout comparée à notre hôte hyperactif. Elle est adorable et nous discutons rapidement, puis M. nous pose à la gare. Il est l’heure d’embarquer pour le grand Nord.
Dans le train, à nouveau, de nombreux étrangers, et beaucoup de Français. C’est un peu étrange de retrouver d’autres gens que nous qui parlent français, tout de même… Et il faut reconnaître que les touristes Français sont quand même caractéristiques. Un voyage agrémenté de « putain de merde » et de gens qui descendent à tous les arrêts pour fumer, ça nous manquait, et puis ce n’est que pour quatre heures de route.
Le Poui rencontre son nouveau compagnon de voyage, un petit-renne qui me sert de porte-monnaie.
Je profite du train pour me mettre à jour dans mon journal de bord, et avancer dans ma Mission cartes postales et mes textes pour le Ray’s Day. Mon univers est posé, les premières nouvelles sont écrites, les autres planifiées. Je me demande si les gens se rendront compte qu’elles font partie d’un tout : l’idée, c’est que chaque nouvelle puisse être lue séparément. Après tout, pour le Ray’s Day, quoi de mieux qu’un clin d’oeil aux Chroniques martiennes ?
Atelier écriture, donc. (Ca y est, les deux s’entendent déjà comme larrons en foire.)
Vient ensuite le moment de faire la pause repas, alors nous ressortons nos vivres de fortune. Il faudra retourner acheter des choses à Kiruna : il paraît qu’on peut faire des barbecues là où on va, donc on prendra de la viande.
Parce que bon soyons honnêtes : j’en peux plus du pain suédois avec des trucs tartinés dessus…
Par contre, on teste enfin les gâteaux que j’ai achetés à Falun, la première fois qu’on est allés à un ICA (ils ont fait tout le festival, et un long voyage). Pas déçues : ils sont super bons ! (Et ont un petit goût de Napolitain…)
Après quelques heures de route, les hauts-parleurs grésillent et le contrôleur nous annonce au micro, en suédois d’abord puis en anglais : « Nous allons bientôt entrer dans le cercle polaire. »
Polcirkeln (nouveau mot appris !) : émotion.
Je commence un petit peu à réaliser où on est (mais pas trop, il me faudrait une carte), mais j’angoisse un peu, aussi : on ne sait pas trop comment on va accéder au camp où on doit loger, à Kiruna… Dans l’échange de mail que j’ai eus avec M., la gérante du camp, j’ai indiqué qu’il fallait venir nous chercher deux heures après l’horaire d’arrivée de notre train, pour nous laisser le temps d’aller nous approvisionner au ICA de Kiruna et de faire un tour en ville avant d’aller au bord du lac. Mais les échanges ont été laborieux, M. ne parlant visiblement pas très bien anglais, et je ne suis pas trop sûre de qui vient nous chercher quand.
Finalement, nous arrivons à Kiruna. Et là, il y a un côté scénario-catastrophe pour moi : la gare est perdue au milieu de nulle part.
Nous sommes accueillies par une statue qui laisse peu de doutes sur les activités de la ville…
…mais c’est à peu près tout ce qui nous accueille. Le bâtiment est minuscule et c’est pas gagné pour trouver une carte.
Avisant une navette, visiblement pour le centre, nous sautons dedans. Petit moment de flottement en montant : d’une, le chauffeur écoute Ella, elle l’a de France Gall (pour ceux qui me lisent sans encore trop me connaître : J’ADORE France Gall, vraiment). Ca me surprend tellement que je suis un peu déconnectée. Autre problème, le chauffeur parle très mal anglais. J’essaie de lui demander si, en prenant cette navette, nous serions en mesure d’être de retour deux heures plus tard à la gare. Il dit « oui oui oui » avec la tête de quelqu’un qui ne comprend pas trop et nous tentons le coup. Bon.
Après un court trajet (une petite dizaine de minutes), nous sommes déposées à la gare routière et toujours complètement perdues. Le côté sacs lourds + ras le bol des transports + comment va-t-on rejoindre l’endroit où l’on va dormir commence à me faire paniquer, mais faisons les choses dans l’ordre. Trouver un ICA. Nous croisons une personne visiblement du coin et lui demandons où on peut trouver un magasin. Son anglais est un peu cafouilleux, mais elle nous explique le chemin à prendre. Nous suivons ses indications, en espérant trouver même si c’est un peu flou.
Sur la route, Hime repère la fameuse église de Kiruna au loin. (Le ciel indique à quel point il fait BEAUCOUP TROP CHAUD alors qu’ON EST DANS LE CERCLE POLAIRE BON SANG.)
On voit aussi de nombreuses boutiques proposant des objets de fabrication sami dans leurs vitrines, et moi j’aime beaucoup l’art sami. (Mais c’est cher…)
En fait, le ICA est tout près et notre autochtone s’était visiblement vraiment embrouillée dans ses explications. Enfin, l’important, c’est que nous l’ayons trouvé sans plus de problèmes. Nous nous lançons dans des courses expérimentales : que faire cuire sur un barbecue en Suède ? Après moult tergiversations (particulièrement complexes, car Hime n’est pas très viande et moi j’en manque clairement), nous prenons du bacon, des pavés de boeufs, des poivrons, tentons également des saucisses sèches et une tartinade… pomme ananas mayonnaise ? Bon, on verra bien.
A la caisse, ils vendent de jolies cartes postales. J’en reprends dix. Je devrais bientôt avoir le compte, là, non ? (Spoiler alert : non.)
En ressortant du ICA, nous en profitons pour aller voir l’église de Kiruna de plus près. Pour sûr, c’est une architecture peu commune…
Des tuiles et du bois, le travail est remarquable…
Les tuiles donnent un aspect « écailles de dragon » qui n’est pas pour me déplaire.
A côté de l’église, on trouve cette petite maison-locomotive qui demeure un mystère.
Pas de chance : l’Eglise fermait à 15h30, et il est 16h. Nous retournons donc à la gare routière pour attendre une navette qui nous emmènera à la gare. Hime n’a pas très envie d’attendre, alors elle va faire un tour pour tenter de trouver l’office du tourisme ; de mon côté, ça me fait du bien d’être installée, même si je sens le stress qui monte, qui monte, à mesure que l’attente dure, que la navette n’arrive pas, et Hime non plus. Il faudrait qu’on soit à 17h à la gare, on ne sait pas comment on va faire, je n’ai pas d’accès internet et aucun moyen de contacter les gens du camp : TOUT-VA-BIEN. En plus, je ne sais même pas réellement où la navette s’arrêtera, car les rares personnes ont été incapables de m’expliquer vraiment, faute d’avoir un anglais assez compréhensible…
Après un bon coup de stress, j’arrête d’être stupide et envoie un message à Geitz, qui m’a recommandé le lieu, en commençant par lui dire quelque chose de l’ordre du « BRAVO MERCI PERSONNE PARLE ANGLAIS ICI ». Il me répond par une mise en boîte et mine de rien, ça me fait du bien d’avoir une réponse et un contact un peu tangible avec quelqu’un qui « connaît le coin » (en tout cas plus que nous). Je passe ensuite à un appel à l’aide un peu plus sérieux, et il me retrouve le numéro de C., l’Ecossais qui travaille au camp et dont il a conservé les coordonnées.
Mon héros.
Prise d’un doute, je vais voir les horaires sur l’arrêt qui semble être celui de la navette : il n’y a plus aucun bus passé 16h. C’est à nouveau un peu la panique, mais j’ai un contact à appeler, et en plus, Hime revient avec un plan de l’office du tourisme qu’elle a réussi à trouver. Nous nous rendons donc à la gare à pied et sincèrement, je crois que ce trajet à pied est le pire moment du voyage. Non, vraiment. Même les nuits glaciales à Falun n’ont rien à voir. Ce n’est que vingt minutes, mais il n’y a pas de chemin piéton, je suis gratuitement stressée (et donc facilement irascible), nous n’avons pas beaucoup de temps, il fait au moins deux mille degrés (plutôt une trentaine, en vérité, mais c’est beaucoup trop pour moi), je suis chargée et fatiguée et je me suis tordue la cheville dans les hautes herbes.
Sauvons ce moment toutefois : je trouve un trèfle à quatre feuilles immense pendant le dur périple, et la gare apparaît enfin. Nous n’étions pas si loin, mais le trajet était franchement hostile – et moi franchement grognon. Nous nous asseyons à l’ombre du bâtiment et guettons. Nous avons quinze minutes de retard. Personne en vue.
J’appelle donc l’Ecossais, mal à l’aise, mais tant pis. Il va bien falloir qu’on dorme quelque part. Au bout du fil, une grosse voix enjouée me redonne le sourire et me soulage. Il arrive. Tout n’est pas encore gagné, mais je commence à sentir l’angoisse qui s’éloigne. Ca va aller : on a juste à attendre.
Je suis aux aguets les dix minutes qui suivent, mais enfin, le voilà : un gros 4×4 noir, conduit par un Ecossais beaucoup moins gros mais à l’accent ENORME. Alors soyons clairs : même après avoir entendu plein d’accents différents au festival et avec nos hôtes, RIEN ne prépare à un accent écossais.
Surtout pas au nord du nord de la Suède.
Quand vous êtes fatigué.
Et que vos oreilles fonctionnent mal parce que vous êtes malade.
Bon, qu’à cela ne tienne, je monte malgré tout devant et tente de faire la conversation. Je lui explique que c’est Geitz qui m’a conseillé de le contacter et il semble se rappeler de lui. Il nous raconte qu’il est venu en Suède pour s’occuper des chiens – c’est sa passion. Il nous parle un peu du coin, mais pour être honnête, je ne comprends pas tout. En plein chemin, il fait une halte : il a besoin de récupérer un sac de nourriture pour les chiens. Nous nous arrêtons donc dans le plus vieux et plus grand chenil de la région. Il y a des chiens partout, partout, partout…
…et des traîneaux ! Mais ce n’est pas vraiment la saison…
Celui-là était tout fou et avait de jolis yeux vairons.
Hime apprivoise les chiens pendant que nous attendons que C. charge la nourriture.
La pause est sympathique, mais pour être honnête, nous sommes toutes les deux épuisées et aimerions bien arriver vite. (Et puis le trajet coûte une fortune, alors on se sent un peu prises pour des jambons à devoir en plus faire une pause.)
Nous nous remettons en route, et enfin, après ce qui semble être une éternité pour nos petits nous fatigués, nous apercevons le camp.
Et là, c’est l’idylle.
Au bord d’un grand lac tout lisse sur lequel se reflète le soleil et la forêt tout autour, quelques campings cars et tentes mais surtout plein de petites maisons rouges en bois. J’ai l’impression de mettre les pieds dans une carte postale. Et dire qu’une de ces petites maisons rouges va être pour nous !
C. nous aide à décharger la voiture et à porter nos sacs, puis, après que M. est venue se présenter et nous serrer la pince, il nous montre notre maison-pour-trois-jours (car nous avons comme prévu négocié, dans la voiture, pour rester une nuit de plus : apparemment il n’y a pas grande affluence l’été, donc cela ne pose pas problème). Hime voit son rêve d’avoir une petite maison rouge se réaliser, et pas n’importe quelle maison en plus.
Le palace qui nous attend est la petite maison la plus au bord de l’eau, avec terrasse au-dessus du lac.
L’intérieur est aménagé confortablement et intelligemment. On n’aurait pu rêver mieux, et on ne met pas longtemps à s’installer.
Il y a même un frigo et un micro-ondes ! …et un accès Internet ! Le LUXE !
Le Poui et ma serviette, eux, ont déjà colonisé le lit sur lequel j’ai jeté mon dévolu. Hime dormira sur l’autre lit, en haut, et celui du dessous restera vide.
C. nous a dit de l’attendre, que nous n’avons pas besoin de nous déplacer et qu’il reviendrait pour le règlement ; mais après avoir attendu quelques dizaines de minutes, nous décidons d’aller le voir. Il est avec les chiens, à l’autre bout du camp (qui n’est pas immense, cela dit), et est un peu épuisé : la nuit dernière, une de ses chiennes a mis bas, et il n’a pu dormir que deux heures. Il va donc faire une sieste mais nous propose de revenir vers 20h pour nourrir les chiens. Hime n’est pas très motivée, moi ça me tente bien : j’irai.
Nous allons donc voir M. pour régler. En vrai, je n’ai pas un très bon a priori de M. : son accueil a été assez froid et surtout, les échanges que nous avons eus par e-mail ne m’ont pas vraiment emballée, mais j’ai mis ça sur la cause de l’anglais mal maîtrisé. Du coup, je traîne les pieds, surtout vu mon état grognon qui, malgré le paysage idyllique, n’est pas encore tout à fait passé. Nous entrons donc dans la réception, remplie de peaux de rennes, de souvenirs en tous genres et de pierres précieuses et semi-précieuses, et nous présentons pour payer.
C’est alors que, coup de théâtre, M. parle français. Bon, pas parfaitement, mais c’est loin d’être mauvais : elle a un niveau proche en anglais et en français. Elle nous fait régler, puis nous propose de nous emmener visiter Kiruna le lendemain : en effet, elle doit emmener son fils à la crèche, alors nous pourrons profiter de la voiture. Elle nous donne donc rendez-vous à 9h30, elle viendra nous chercher à notre porte.
Ensuite, je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer qu’elle a une jolie collection de pierres semi-précieuses. Après tout, le sujet me passionne un peu. Et là, je ne m’y attendais pas, mais j’ouvre la boîte de Pandore : c’est comme si j’avais débloqué quelque chose en elle. Pendant une demi-heure, elle nous présente chacune des pièces de sa collection, très fière et visiblement contente de pouvoir en parler avec quelqu’un qui connait un peu le sujet.
Lorsque nous ressortons de là, j’avoue que mon opinion a bien changé sur M… Comme quoi, parfois les a priori ne sont pas toujours bons. Hime, elle, souligne que voilà : on a enfin rencontré une vraie Suédoise. A l’extérieur, pas très ouverte, mais dès qu’on creuse un peu, une mine de sympathie.
Moi, je me contente d’être contente.
Nous retournons donc au chalet dans lequel nous semons un peu la pagaille organisons nos affaires, puis prenons un moment pour nous reposer (et faire nos malignes sur les réseaux sociaux) en attendant 20h.
Une détente bien méritée dans un cadre idyllique…
Cette fois-ci, on prépare le jus de fruit comme il faut. En plus, on a un frigo pour le garder au frais. (Note : c’était celui au citron/citron-vert, de loin le meilleur !)
A 20h15, finalement, C. vient me chercher pour nourrir les chiens. Sacrée expériences ! Ce sont des animaux à la taille assez imposante, et C. m’encourage plus d’une fois : « n’aie pas peur, tu peux y aller, ils ne te feront rien ». En effet, à part pour me sauter dessus pour réclamer des câlins, ou profiter d’une seconde d’inattention pour s’échapper de leur enclos et aller faire le souk dans l’enclos des autres, les chiens restent sages. Je ne suis pas très douée et c’est rapidement la pagaille quand six chiens se mettent à courir au centre de l’enclos commun, avec tous les autres aboyant autour… Mais C. rigole, les calme, et me raconte l’histoire de chacun. Ils sont tous magnifiques, on voit qu’il les adore, et moi, je suis ravie de mon expérience.
Bon, enfin, soyons honnêtes : je ne ferai quand même pas ça tous les jours.
Je remercie C. pour l’expérience puis rentre au chalet pour raconter mes (més)aventures à Hime. Il est 21h, le soleil commence à redescendre, et nous dégainons les appareils photos.
Dire que je pensais être dans une carte postale à 18h…
Non, là, vraiment, on est dans un endroit hors du temps. Toutes les cinq minutes, nous ressortons du chalet pour prendre des photos de l’évolution du coucher de soleil. On ne se lasse pas de regarder le lac et les couleurs dignes d’un monde de fantasy qu’il prend. Pour autant, on ne reste pas trop longtemps dehors : les moustiques commencent à être de sortie, et si pour le moment j’ai été assez épargnée (et j’aimerais le rester), Hime, elle, s’est fait attaquer hier et fait de jolies réactions…
Les moustiques sont sympa dans le coin.
Du coup, on reste à l’intérieur et on ferme la porte. On ne nous avait pas menti sur les moustiques, et nous sommes contentes d’avoir acheté un roll anti-moustique lors de notre première visite au ICA de Falun, même s’il ne sert pas à grand chose en vérité. Cela dit, nous ne sommes pas tristes d’être enfermées pour autant : l’odeur de bois du chalet est agréable, la vue de la fenêtre incroyable, ça fait du bien de se poser… et il est grand temps de grignoter.
Tant pis pour le barbecue, nous sommes trop fatiguées et n’avons pas vraiment assez faim : nous optons pour de la tartinade (qui s’avère très, très mauvaise) sur du pain suédois, et les saucisses sèches achetées à l’aveuglette qui me rappelaient des très très bonnes saucisses sèches goûtées à Europa Park, dans le quartier de la Suède, six ans plus tôt. Je n’ai pas été déçue : elles étaient excellentes.
Et hyper matte-faim, aussi. Après deux comme ça, plus question d’avaler quoi que ce soit.
Contentes de pouvoir enfin nous poser un peu, nous faisons un petit bilan de toutes nos aventures et la conversation digresse… finalement, nous discutons expériences personnelles et souvenirs divers, et Hime finit par s’endormir. De mon côté, je veille : C. nous a recommandé le lever de soleil de 2h30, alors je le guette. Je reste à écrire dans mon lit, en profite pour remercier Geitz pour l’adresse, et régulièrement, je tente de sortir le plus discrètement possible pour aller admirer le ciel.
A minuit, ça donne ça : il ne fait toujours pas nuit.
Au bout d’un moment, quelques étoiles apparaissent. Mais ça ne dure pas.
Il est deux heures du matin et il ne fait plus nuit… Mais c’est parce que le soleil a commencé à se lever.
Finalement, à 2h30 du matin, Hime se réveille, me fait part de la phobie qu’elle est en train de développer vis à vis des moustiques, puis se lève pour voir la lumière du jour, avant de retourner se coucher. Cette fois-ci, je la suis, épuisée mais heureuse d’être enfin en vacances-farniente pour quelques heures.
Quand je m’endors, il est 3h et il fait grand jour.
Geitz
12 septembre 2015 at 6 h 48 minEncore une fois, tu peux pas savoir comme je suis heureux que tu sois allé là bas et que tout se soit, au final, bien passé !
Kiruna est resté pour moi un souvenir impérissable, figé dans ma mémoire,et savoir que tu as pu voir ça, ça me ravi !
On se fera une session photos « été / hiver » un de ces quatre, promis !
Lia
13 septembre 2015 at 4 h 17 minAvec grand plaisir, j’ai même hâte de faire les comparaisons ! :)
Je pense que Kiruna va également rester assez gravé dans ma mémoire, à moi aussi… Quel endroit hors du temps.
En tout cas, merci, MERCI encore pour l’adresse, immensément !