D’habitude, je vous fais des bilans, principalement axés sur l’écriture, en octobre : juste avant le NaNoWriMo.
Cette année, manque d’organisation oblige, j’ai totalement échoué à vous le faire. Alors, de manière très originale, je propose un bilan général au 1er janvier.
Le premier, et le plus important, c’est de continuer à travailler mon écoute de moi-même. Essayer de recréer le lien entre corps et esprit, deux entités franchement en conflit chez moi.
Visuellement, j’aime beaucoup mon corps. Le problème, c’est qu’en pratique, il y a des points qui coincent. Je suis trop faible physiquement à mon goût, ma respiration est trop courte, mes jambes (et mes genoux surtout) me portent mal. Tout ça se travaille, et c’est une sacrée résolution que de m’atteler à ce chantier.
Il y a l’idée de faire du sport, de trouver des exercices qui fonctionneraient pour moi, mais le point de travail concret sur le sujet passe par une lutte contre mes troubles alimentaires. Il va s’agir d’essayer de faire au moins un repas par jour… Et ce sera peut-être la résolution la plus difficile à tenir. Capable de rester trois jours sans manger parce que « pas faim » ou « j’ai oublié », dès que j’essaie de suivre les conseils des diététiciens pour manger mes trois repas par jour, c’est le drame : j’ai l’impression de passer mon temps à côtoyer la bouffe, et ça ne me va pas du tout. Je ne vis pas pour manger et la nourriture me rebute vite. Finalement, un repas par jour, ce sera déjà une bonne moyenne. Si je tiens toute l’année, je pourrai passer à deux repas, qui sait ?
Pour le lien corps/esprit, il y a un autre chantier, celui de l’identification des émotions et de leur impact. Mais ça, c’est un objectif beaucoup plus large, qui viendra avec le temps (et peut-être une nouvelle thérapie par EMDR ou hypnose, mais qui sait quand ?)
Le deuxième, c’est de continuer à développer mes activités créatives qui font tant de bien à ma caboche parfois trop tourmentée. Avoir passé le nouvel an dans un endroit avec un PIANO (après presque trois ans sans avoir pu en jouer) m’a confortée dans l’idée que j’étais certes très, très nulle en musique, mais qu’à cela ne tienne, ça me faisait du bien donc il fallait que je reprenne. Je vais donc continuer mon laborieux apprentissage du yodel (en ayant cette fois-ci un endroit où répéter, puisque chez le Poui, c’est a priori très bien insonorisé), mais également me remettre au violoncelle et voir ce qui me reste du peu de bases que j’avais. Je ne me fais pas d’illusions : je n’ai jamais été douée et ne le serai jamais. Je ne suis experte en rien, mais si je peux un peu tatouiller dans plusieurs choses, c’est déjà ça. L’important, c’est que je réussisse à exprimer des choses avec ça.
Je ne sais pas si ça rentre dans les activités créatives, mais je vais aussi approfondir l’apprentissage du suédois. Pour moi, c’est un excellent moyen de m’épanouir que d’apprendre des nouvelles langues, et c’est toujours très gratifiant de s’apercevoir que petit à petit, on passe du gloubiboulga de mots à « quelques trucs vaguement compréhensibles au milieu d’un magma de vernaculaire », avant d’atteindre le stade du « hé ! j’ai compris cette phrase ! »
J’aimerais bien avoir atteint ça d’ici fin 2017, voire même d’ici août, histoire d’être plus capable de m’exprimer que l’an passé quand j’irai bosser en Suède cet été.
Enfin, impossible d’atteindre le point créatif sans parler de l’écriture. Là, le chantier est déjà bien entamé, alors je m’autorise un peu plus d’ambition ! Il y a déjà garder le rythme des articles de blog du dimanche soir, et celui des #DailyShorts évidemment, même si je vais être un peu plus souple pour celui-là (des GuestWeeks plus nombreuses dont une qui commence demain, d’autres cycles comme Annabella, des DailyThoughts quand rien d’autre ne vient… l’idée étant de faire un post par jour, le plus souvent avant de dormir même s’il y a des exceptions). J’aimerais essayer de reprendre le rythme d’une nouvelle longue en français par mois, même si en 2016 c’était un échec : peut-être qu’en me fixant des dates précises j’y arriverai mieux ? Enfin, le vrai gros challenge, ce serait surtout un roman complété dans l’année, et une traduction au passage. Egalement, j’aimerais pouvoir vous parler du Projéseukrai au plus tard en février… Et vous annoncer au moins une publication dans l’année, mais là, ce serait vraiment le pompon !
– ma boîte aux lettres a été fracassée et mon courrier volé, c’est anxiogène, c’est un stress car je dois la remplacer, c’est de l’argent pour rien, MAIS. Cela implique que je peux cesser de donner mon adresse aux gens (ne m’écrivez pas : je n’ai pas de boîte aux lettres, et ça tombe bien, parce que parfois je suis mal à l’aise quand on m’écrit), et surtout que je peux y réfléchir à deux fois avant de commander sur Internet (attends, est-ce que j’ai vraiment besoin de ça ? Si c’est le cas il faut que je le fasse arriver chez des amis ou dans un point relais. Non, je ne dois pas en avoir besoin.) Bref, plein d’économies ! Finalement je ne vais peut-être pas la remplacer, cette boîte aux lettres.
– mon interphone ne fonctionne pas, doit être changé mais je ne me fais pas d’illusions, c’est aux frais du propriétaire donc ça va prendre des lustres. J’habite au cinquième sans ascenseur, je dois descendre ouvrir aux gens avant de remonter, c’est épuisant, MAIS. Cela implique que j’y réfléchirai à deux fois avant de proposer à des gens de venir voir la tanière du Poui et que j’aurai donc un coin un peu plus perso, pour souffler sans être envahie, et que si je les invite effectivement je vais faire un sacré sport. (Ça peut aussi être l’occasion de prendre contact avec mes voisins pour les prévenir et voir s’ils peuvent me dépanner… ou d’apprendre la ponctualité à mes amis si j’en invite plusieurs d’un coup, car je ne fais qu’un voyage pour aller les chercher en bas ! :p)Je me demande à quel point je vais réussir à trouver un contrepoids positif à chaque galère que je rencontre, mais pour le moment, nous sommes seulement le premier de l’an et j’ai déjà des résultats rigolos…